Le problème des aidants familiaux est suivi par la CFDT et par la CFDT Retraités depuis des années. Il y a eu une brochure commune il y a quelques années sur ce sujet et nous avons des revendications, prises en compte partiellement dans la loi qui vient de paraître au JO.
Que dit cette loi en résumé ?
Elle transforme le congé de soutien familial en « congé de proche aidant ». Plus précisément, la loi étend le bénéfice de ce type de congé aux salariés venant en aide de façon régulière et fréquente à titre non professionnel, pour accomplir tout ou partie des actes de la vie quotidienne, à une personne âgée ou handicapée avec laquelle il réside ou entretient des liens étroits et stables, sans avoir avec elle un lien de parenté. De plus, le placement de la personne aidée en établissement ou chez un tiers ne fait pas obstacle au bénéfice du congé. La loi instaure également la possibilité pour le salarié, en accord avec l’employeur, de transformer le congé en période d’activité à temps partiel ou de le fractionner.
Cela ne vous concerne pas , mais il existe aussi l’Allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie :
– si suspension d’activité professionnelle : 21 jours à 55,15 €
– si réduction d’activité : 42 jours à 27,57 €
La France n’a pas d’assurance dépendance comme d’autres pays européens, fonctionnant comme l’assurance maladie par exemple. La prise en charge est donc insuffisante malgré la création de l’APA en 2001.
J’ajoute que la nouvelle loi réforme l’APA (l’allocation personnalisée d’autonomie) en améliorant les conditions d’évaluation des besoins et d’attribution de l’allocation, en augmentant le niveau des plans d’aide et en diminuant le reste à charge. Ainsi les Gir 1 et 2 seront bien plus aidés. Cela devrait vous permettre de payer des aides auprès de votre mère et vous soulager en partie.