UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

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CFDT Retraités Hérault

Bienvenue sur le site de l’Union territoriale CFDT retraités de l’Hérault

Nos coordonnées

CFDT Retraités Hérault (UTR)
Maison des syndicats
474 allée Henri II de Montmorency
34000 Montpellier
04 67 64 64 86

L’UTR 34 AU SALON DES SENIORS

L’Union Territoriale des retraités CFDT de l’Hérault (UTR34) a participé au Salon des Seniors organisé au Parc des Expositions de Montpellier les 8 et 9 mars sur le thème " La retraite, c’est le moment de s’impliquer" !
Avec ce Salon, l’UTR CFDT 34 a pu témoigner et prouver que l’adhésion à la CFDT Retraités restait un moyen incontournable pour la prise en charge des aspirations et des revendications des retraités.

Le 22 MARS : le PACTE DE POUVOIR DE VIVRE A FETE SON 5ème ANNIVERSAIRE

Le collectif montpelliérain du Pacte de Pouvoir de Vivre (PPDV) a fêté ses 5 ans d’existence le 22 mars à la « Gazette Café » de Montpellier. Dans son introduction, Gérard LOPEZ, de l’UTR CFDT 34 a rappelé l’évolution de cette alliance nationale qui regroupe aujourd’hui 61 organisations, associations et syndicats affirmant au travers de leurs 90 propositions leur volonté commune de répondre au triple défi des crises sociale, environnementale et démocratique en dessinant ensemble un chemin réaliste et ambitieux vers une société du pouvoir de vivre et d’agir pour chacun et pour tous.
Olivier GUIVARCH, Secrétaire national de la CFDT en charge des politiques de l’emploi et de la sécurisation des parcours, successeur de Laurent BERGER dans le suivi du Pacte qui a eu l’honneur de clôturer cette fête-anniversaire. Ila rappelé l’investissement de la CFDT dans le Pacte du Pouvoir de Vivre et l’implication de ses militants dans les 40 collectifs locaux existant à ce jour. Il a remercié notre adhérent Gérard LOPEZ d’avoir pris le relais du regretté Dominique SCHLALCHI dans l’animation du groupe montpelliérain.

MERCI DOMINIQUE !

Dominique Schlalchi nous a quitté et va laisser un grand vide au sein de la CFDT dont il était un fidèle adhérent depuis 1970 et dans le monde associatif montpelliérain où il était très connu pour son omniprésence et pour la qualité et l’efficacité de son engagement militant dans bon nombre de réseaux et de collectifs liés au syndicalisme ,à la citoyenneté ou à l’éducation populaire .
A la CFDT ,Dominique avait rapidement rejoint la Confédération en qualité de Secrétaire confédéral en 1977 après avoir occupé des fonctions d’animateur à la CNAM et il s’était vu confier les dossiers « Education et Formation professionnelle » auprès de Michel Rolant ,responsable du secteur « Economie ,Emploi et Education permanente » . Dominique a également assumé le mandat de Secrétaire général du syndicat national « Travail ,Emploi ,Formation (Syntef CFDT) entre 1996 et 2004 avant de rejoindre notre syndicat ,l’UTR 34 ,dont il sera membre du Conseil syndical de 2013 à 2022.
Dominique était un infatigable combattant et son militantisme était empreint d’une exigence permanente d’efficacité . Il nous l’a prouvé par exemple en refusant de continuer à siéger au sein du CCAS de Montpellier après deux ans et demi de participation car il avait l’impression de participer à une simple chambre d’enregistrement dans cet organisme où il avait vainement entrepris de mettre en œuvre une véritable collaboration active entre la CFDT ,seul syndicat représenté au sein du Conseil d’administration du CCAS ,et les autres associations membres .
Ce retrait est tout à fait significatif du sens de l’engagement et de l’efficacité qu’avait Dominique . Régulièrement dans nos réunions ,il nous a poussé à développer des relations avec le milieu associatif où on pouvait le retrouver , infatigable sur son vélo ,allant d’une réunion à l’autre ,d’un rendez-vous à une manifestation ,de la Ressourcerie du Faubourg à la monnaie La Graine ,de l’Accorderie au Pacte Civique et enfin jusqu’au Pacte de Pouvoir de Vivre dont il sera le grand animateur du collectif montpelliérain avant de passer la main à Gérard Lopez ! C’est à son initiative que ce collectif montpelliérain du Pacte de Pouvoir de Vivre s’est résolument engagé sur la métropole dans des actions collectives dans des domaines comme le logement ou sur l’objectif « Territoire zéro chômeur ».
Dominique ne pourra pas lire cette rubrique dans le journal de son syndicat ,le Fil d’Ariane ,qu’il a reçu et qu’il a lu jusqu’au bout dans la maison Jean Péridier de Montpellier où il a fini sa « course citoyenne » après une longue maladie ,mais nous tenions à le remercier pour tout ce qu’il nous a apporté et nous pouvons lui assurer que nous allons poursuivre le chemin qu’il nous a montré avec conviction et efficacité !

Nous remercions son ami Bernard Morin qui a largement contribué à la rédaction de cet hommage .

Projets de loi « Bien vieillir » et « Grand âge »

La CFDT Retraités prendra toute sa place !
Le bureau de la CFDT Retraités, réuni les 5 et 6 décembre 2023, a pris connaissance :
 de la stratégie interministérielle « Bien vieillir » présentée le 17 novembre 2023 par la ministre des
Solidarités et des Familles ;
 du projet de proposition de loi portant mesures pour « Bâtir la société du bien vieillir en France »
adopté en première lecture par l’Assemblée nationale le 23 novembre 2023 ;
 de l’engagement de la Première ministre pour la présentation d’un projet de loi pluriannuelle de
programmation sur le grand âge en 2024.
La CFDT Retraités est en accord avec l’approche transversale de la feuille de route « Bien vieillir » qui
doit permettre une prise en charge de la personne âgée dans sa globalité (physique, psychique,
sociale), dans son cadre de vie avec une attention particulière aux aidants.
Elle regrette le peu de mesures nouvelles. La plupart ont déjà été annoncées ou portées dans des
plans ou réformes en cours. De plus, elles sont peu ou pas financées.
La CFDT Retraités approuve la reprise des débats sur la proposition de loi portant mesures pour « Bâtir
la société du bien vieillir en France ». Même si son contenu demeure insuffisant, certains éléments vont
dans le bon sens comme l’effectivité du droit de visite des personnes en établissements, la
généralisation du programme ICOPE(*)
, un renforcement du déploiement de l’habitat inclusif sur
l’ensemble du territoire ou encore un meilleur repérage de la maltraitance des personnes âgées.
Après son adoption en première lecture, la CFDT Retraités exercera une vigilance accrue tout au long
du parcours législatif.
Enfin, la CFDT Retraités salue l’engagement pour une loi de programmation du Grand-âge, loi attendue
depuis longtemps. Celle-ci devra répondre au défi démographique du vieillissement de la population et
au besoin de financement annuel estimé aujourd’hui à 10 milliards d’euros.
La ministre des Solidarités et des Familles souhaite une loi de programmation coconstruite avec les
parlementaires, les élus locaux, les fédérations et acteurs concernés ainsi que les organisations syndicales.
La CFDT Retraités prendra toute sa place dans cette concertation pour faire avancer ses revendications

Les retraités CFDT de l’UTR de Montpellier étaient présents à la manifestation de Montpellier ce vendredi 13 octobre 2023.

En France, comme partout en Europe, l’inflation et le pouvoir d’achat sont la préoccupation n°1 des travailleurs et des travailleuses. C’est le sens de la manifestation commune avec nos voisins européens : montrer un monde du travail uni contre l’austérité et pour de meilleurs salaires, et faire entendre ses préoccupations.
Pour la CFDT, des solutions existent pour faire face à la situation économique que nous traversons : elle a fait et continuera à faire des propositions, notamment dans le cadre de la conférence sociale qui s’ouvrira prochainement, par exemple :
• l’augmentation des bas salaires, c’est aussi un moyen d’agir en faveur des femmes et de l’égalité femmes/hommes ;
• la suspension des exonérations de cotisations pour les entreprises dont des coefficients sont en-dessous du niveau du Smic ;
• l’augmentation des minimas sociaux (allocation adultes handicapés, minimum vieillesse, RSA, etc.)

REFORME DES RETRAITES.

La réforme des retraites est entrée en vigueur le 1er septembre 2023 et différents décrets d’applications ont été publiés cet été. Le cœur de la réforme est le relèvement de l’âge légal à 64 ans et l’accélération de la hausse du nombre de trimestres requis pour une pension au taux plein. Ce sont les mesures les plus pénalisantes pour les salariés.
La réforme des retraites c’est aussi d’autres mesures.
Pour une vision complète de la réforme et répondre à toutes vos questions : retrouvez le site de la CFDT retraités à partir de :

https://www.cfdt-retraités.fr/Comprendre-la-reforme-des-retraites

L’UTR CFDT 34 DANS L’ACTION

Des millions de manifestants sont descendus dans la rue en France les 19 et 31 janvier, les 7,11 et16 février, les 7,11,15,23 et28 mars et les 6 et 13 avril. Au niveau départemental, les retraités de l’UTR 34 ont toujours répondu présent tout au long de ces douze manifestations que ce soit à Béziers, Sète ou Montpellier. La présence de nombreux adhérents de l’UTR 34 aux côtés des salariés était bien la preuve de leur attachement au système de retraite par répartition qui représente une magnifique réussite en matière de solidarité intergénérationnelle . D’autres solutions de financement existent pour assurer la pérennité de ce système et la CFDT les a maintes fois présentées au gouvernement qui est resté totalement hermétique à ces propositions et qui semble même les avoir totalement oubliées puisqu’il ose déclarer n’avoir reçu aucune contreproposition de la part des organisations syndicales.
Aujourd’hui, devant l’arrogance ,le cynisme et le mépris de ce gouvernement, nous restons aux côtés des salariés pour leur permettre d’ouvrir droit à leurs retraites dans les mêmes conditions que nous et nous serons là pour les accompagner le 1er mai pour exprimer notre refus de cette réforme des retraites et pour exiger plus de justice sociale.

CONFERENCE-DEBAT SUR LE CHOIX DE FIN DE VIE ORGANISEE PAR L’UTR34

L’UTR de l’Hérault a organisé le 17 Mars 2023 à Montpellier une conférence-débat sur la très controversée question du choix de la fin de vie avec la participation de deux animatrices héraultaises de l’ADMD (Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité), la structure qui gère notamment le Fichier National des Directives Anticipées.
L’organisation de cette réunion avait été décidée lors du dernier Congrès de l’UTR34 à Pérols et s’inscrivait pleinement dans le cadre des débats menés au sein de la Convention Citoyenne sur la fin de vie et au niveau du CESE qui doivent respectivement faire des propositions et donner un avis sur ce délicat sujet du choix d’une fin de vie libre et choisie afin de préparer les futurs travaux parlementaires destinés à légiférer à nouveau sur cette thématique.
Comment en effet rester acteur de sa fin de vie dans une approche respectueuse de la dignité humaine ? Le chemin législatif très laborieux a été rappelé par les représentantes de l’ADMD qui ont rapidement présenté l’évolution législative sur cette thématique depuis la première loi du 9 Juin 1999 en passant par les lois Kouchner de 2002 et Léonetti du 22 Avril 2005 pour en arriver à la loi dite Claeys-Léonetti du 2 Février 2016 qui a renforcé le droit d’accès aux soins palliatifs mis en place dans la loi de 1999 en instituant la notion de personne de confiance facilitant l’expression des volontés et le principe des directives anticipées contraignantes pour les médecins.
Les débats ont fait ressortir que cette dernière loi n’était plus adaptée à la situation actuelle en raison des carences de gestion constatées dans le domaine des soins palliatifs en général et suite à l’exclusion de fait des maladies neuro-végétatives dans l’application de la loi. Les échanges ont ensuite permis de comprendre le combat de cette association pour arriver à une véritable légalisation de l’euthanasie assistée avec le vote d’une loi qui permettrait à chacun d’accéder aux soins palliatifs et à la demande consciente et réitérée des personnes concernées de bénéficier d’une aide active à mourir ,qu’il s’agisse d’euthanasie ou de suicide assisté, et ce en respectant l’avis du CCNE (Conseil Consultatif national d’Ethique).
Cette conférence-débat a donc offert aux participants un après-midi riche en débats francs et passionnés qui leur ont permis d’avancer dans leur réflexion en échangeant des points de vue parfois divergents mais toujours constructifs.

Manifestation à Montpellier le 23 mars 2023

Les retraités toujours présent dans les manifestations contre la réforme des retraites.

Manifestation du 11 mars 2023 à Béziers

Manifestation du 7 mars 2023 à Montpellier

Les retraités bien présents dans le cortège.

Les retraités CFDT dans l’action.

les retraités de l’UTR 34 ont participé aux différentes manifestations contre le report de l’âge légal de départ à la retraite.

Déclaration du bureau de la CFDT Retraités

64 ans c’est NON !

Le bureau de la CFDT Retraités, réuni les 10 et 11 janvier, a pris connaissance de la déclaration de la Première ministre sur le projet de réforme des retraites.

Il affirme sa solidarité avec l’ensemble des travailleurs et son opposition au report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans avec l’accélération de l’augmentation de la durée de cotisation.

« Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de celles et ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes » (déclaration intersyndicale du 10 janvier).

Le bureau de la CFDT Retraités appelle ses adhérents et ses adhérentes à rejoindre les manifestations organisées en intersyndicale le 19 janvier sur l’ensemble du territoire et à signer la pétition intersyndicale « Réforme des retraites : Mobilisons-nous ! ».

https://www.change.org/p/retraites-non-%C3%A0-cette-r%C3%A9forme-injuste-et-brutale

Pétition · Retraites : non à cette réforme injuste et brutale ! · Change.org
www.change.org
Retraites : non à cette réforme injuste et brutale !

4ème CONGRES DE L’UTR HERAULT

Le 4ème Congrès de l’UTR 34 s’est tenu le 22 Novembre 2022 à Pérols, dans la banlieue montpelliéraine, en présence d’une cinquantaine de délégués représentant les ULR et SSR du territoire héraultais.
Les modifications statutaires exposées par Pierre Canal et le rapport d’activité présenté par Dominique Bernabé sont tout d’abord adoptés à l’unanimité avant que le Congrès cède la parole en fin de matinée aux différents intervenants, Jacques Artières pour l’Asseco, Robin Michaud Pigasse pour l’URI et Jacques Maurs pour L’URR.
Au retour d’une pause déjeuner hautement appréciée, les congressistes ont à nouveau adopté à l’unanimité le rapport financier après avoir écouté le rapporteur de la Commission Financière Jacky Bessières ainsi que les réponses claires apportées par le Trésorier aux diverses demandes d’explications.
Ce fut ensuite un grand moment de débats autour de la résolution d’orientation présentée par Pierre Glameau et adoptée elle aussi à l’unanimité. Cette résolution permet de définir les axes de travail prioritaires du syndicat pour les quatre années à venir : la vigilance sur les problèmes de pouvoir d’achat des retraités et sur les futurs projets de réforme des retraites, la lutte pour la résorption des déserts médicaux, le soutien actif aux travaux des réseaux locaux de "Ville Amie des Ainés" et du "Pacte de Vouloir de Vivre" ainsi qu’aux actions de l’Asseco, le développement en utilisant par exemple comme levier la promotion de notre complémentaire santé et enfin la création d’un groupe de travail "Climat-Ecologie-Devenir des zones littorales". Un accent tout particulier a été mis sur l’urgente nécessité de continuer à nous mobiliser sur la thématique du logement et une motion d’actualité adoptée à l’unanimité a décidé de la mise en place et de l’organisation au sein de l’UTR d’un grand débat au cours de ce mandat sur les questions relatives aux fins de vie.
Pour terminer, les congressistes ont procédé à l’élection des 23 membres du Conseil Syndical qui ont ensuite désigné les 7 membres de son Bureau : P Glameau (Sec Gen), V Chateau (SGA), JM Chassagne (Tres), M Florès (Tres Adj), S Gabaude, R Sirvent et P Canal.
Ce 4ème Congrès du syndicat UTR 34 a été un temps fort d’échanges et d’écoute où les participants ont pris un réel plaisir à se retrouver et à prouver que des termes comme "retraite" et "dynamisme" n’étaient pas du tout antinomiques .

Après un tour de table où beaucoup aiment à dire dans quelle branche ou métier ils étaient, ce qui prouve que le boulot est, (était ?) un facteur d’identité, et où les plus âgés d’entre nous indiquent qu’il est compliqué parfois, l’âge faisant, de ne plus militer autant, Eliane (notre Eliane) conclut ce tour en affirmant « qu’on a toujours quelque chose à faire à l’endroit où on se trouve ».

Démarre alors la préparation du prochain Congrès UTR.
Dominique présente rapidement le rapport d’activité.
Peu d’échanges.
Ceux ci concernent surtout la question du « développement » du nombre d’adhérents et en particulier le problème des -transferts- entre les syndicats de salariés et les UTR.
Le rapport d’activité est adopté à l’unanimité.

Dominique présente le projet de Résolution.
A nouveau la question du développement du nombre d’adhérents est débattue. Sont avancées les nécessités de davantage de proximité, de savoir faire-savoir ce que nous faisons, autour de nous, dans nos cercles d’amis, de famille, ou plus publiquement (appels et présences à des manifestations, voire même en intersyndicale), par notre site internet à tenir à jour, par des campagnes sur nos services (Asseco, Mgen Solutions, réponses à la carte).
D’aucuns pensent que l’on parle développement depuis des lustres et que rien ne bouge. Jacques nous rappelle que la CFDT a fait acte de transparence et qu’elle est quand même devenue la 1ere organisation syndicale et que vraisemblablement les effectifs des autres régressent.
Pour Dominique nous sommes au début d’une nouvelle période où les vieux vont plus fortement vouloir prendre leur destinée, leur devenir en main. Beaucoup ont été marqués par 68 et ne veulent pas qu’on les infantilise sous prétexte qu’ils vieillissent. Sans doute est ce le moment pour qu’enfin on entende le scandale des Ehpad (alors qu’il est connu depuis des années). Et les questions de la dignité, de la fin de vie vont arriver dans le débat public. C’est donc forcément une bonne période pour la CFDT Retraités.

Le projet de Résolution est adopté à l’unanimité.

Retraites : la CFDT refuse un nouvel allongement de la durée de cotisation

À Lyon, les syndicats CFDT réunis en congrès ont délivré un message fort au nouvel exécutif : hors de question d’accepter une réforme qui augmenterait l’âge de départ ou la durée de cotisation.
Quatre nouveaux retraités sur dix ne sont plus en emploi l’année précédant leur départ à la retraite…
« Ça suffit ! » Le message délivré à propos des retraites par les syndicats de la CFDT lors du congrès confédéral de Lyon (du 13 au 17 juin dernier) a le mérite de la clarté. Lors des débats qui ont permis de finaliser la résolution générale (elle dresse la feuille de route des quatre années à venir), les syndicats ont voté à 67,5 % un amendement qui indique que la CFDT ne fait plus le lien entre durée de cotisation et gain d’espérance de vie. Pour le dire autrement, les syndicats ont estimé qu’il n’est plus question d’augmenter la durée de cotisation en cas de gain d’espérance de vie.
Même si ce vote ne change pas concrètement la position de la CFDT dans la période (il n’était de toute façon pas question d’accepter une hausse de la durée de cotisation à court ou moyen terme), il témoigne de l’extrême sensibilité des syndicats sur le sujet des retraites. À travers ce vote, il y a eu manifestement le souhait d’envoyer un message fort au président de la République, qui a fait du recul de l’âge légal de départ à la retraite un des marqueurs de sa campagne électorale. « Je reviens du congrès avec un mandat ferme, résume Laurent Berger. Il n’est pas question de toucher à l’âge légal ni à la durée de cotisation. Le gouvernement le savait, mais il en a une nouvelle confirmation. S’il s’aventure à jouer sur ces deux paramètres, il aura la CFDT contre lui. »
L’urgence n’est pas là
Depuis des mois, la CFDT le dit et le répète, il n’y a pas d’urgence en matière de retraites. Il est vrai que certains régimes ont des besoins de financement mais ceux-ci ne sont pas d’une ampleur qui justifierait un passage de l’âge minimal de départ de 62 à 65 ans. D’ailleurs, cette mesure est particulièrement injuste puisqu’elle ne touche que les personnes ayant commencé à travailler jeune et suffisamment cotisé pour pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein dès 62 ans. « On peut très bien se mettre autour d’une table afin d’examiner les mesures à prendre, mais il faut pour cela que le gouvernement cesse de mettre en avant les 65 ans, ce qui n’est qu’un slogan, un marqueur politique peu efficace. Je dirais même contre-productif tant la mesure fait l’unanimité contre elle », analyse Frédéric Sève, secrétaire national chargé du dossier des retraites.
La question du besoin de financement des régimes est d’autant plus ambiguë que le président de la République semble avoir une vision très large du dossier. Il laisse entendre que le passage à 65 ans permettrait de dégager des marges de manœuvre financières pour d’autres politiques publiques, notamment la perte d’autonomie. Or la CFDT ne partage pas cette approche. « Oui, il y a nécessité de trouver de nouveaux financements pour l’éducation, la santé ou la dépendance, mais cet effort doit être juste et partagé par tous les citoyens, donc par l’impôt », insiste Frédéric Sève. Lors du congrès de Lyon, les syndicats ont d’ailleurs réaffirmé qu’ils souhaitaient la mise en place d’un prélèvement de 1 % dès le premier euro sur l’ensemble des successions et donations en vue de financer la prise en charge de la perte d’autonome. Un exemple de propositions parmi d’autres que la CFDT suggère à l’exécutif.
S’attaquer aux injustices
En matière de retraite, la CFDT compte aussi avancer, durant le nouveau quinquennat, sur des sujets majeurs comme la pénibilité, le minimum de pension, l’emploi des seniors ou encore la retraite progressive. « La retraite, ce n’est pas qu’une question d’âge, poursuit Frédéric Sève. Il existe des injustices dans le système actuel, et il serait temps de s’y attaquer. L’échec de la dernière réforme des retraites a mis à mal l’idée d’une grande réforme systémique, comme l’appelle de ses vœux la CFDT, mais cela ne signifie pas que nous avons renoncé à obtenir du mieux pour les salariés. »
Vu la situation politique actuelle, difficile de savoir à quoi s’attendre. Seule quasi-certitude : la réforme des retraites ne devrait pas être abordée en urgence au cours de l’été – comme cela avait été, un temps, envisagé. D’ici là, les quelques mesures relatives au pouvoir d’achat annoncées par le gouvernement, notamment celle sur l’augmentation des pensions autour de 4 % pour faire face à l’inflation, devraient être entrées en vigueur.

Les minima retraite

Afin que des droits ne se perdent pas, faute d’être connus, nous résumons ci dessous le droit retraite dit « minimum contributif » et le droit à l’« ASPA » , Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées.

Selon les chiffres pour 2019 de la Carsat ex Languedoc Roussillon 611 589 Retraités ont perçus une pension du régime général et 39,2 % de ces retraités ont bénéficié du minimum contributif. France entière 35 % des retraités perçoivent ce minimum contributif dont les 3/4 sont des femmes parce qu’elles ont une petite retraite.
Fortement initié et appuyé par la CFDT, ce minimum contributif est un droit (acquis depuis 1983) parce que la personne a cotisé pour sa retraite et peut prétendre à une pension à taux plein.
C’est un montant de retraite de base garanti pour ceux qui ont droit à la retraite à taux plein (salariés, y compris du régime agricole, artisans et commerçants). Il n’y a pas de demande particulière à faire, le montant est calculé automatiquement au moment de la demande de retraite.
Si tous les trimestres requis, pour avoir le taux plein, ont été cotisés ou si les cotisations ont été versées pendant au moins 120 trimestres (30 ans) ce montant garanti est majoré.
Depuis le 1er janvier 2021, le minimum contributif mensuel est égal à 645,50€ ou 705,36€ s’il est majoré.
Mais cette garantie est versée sous conditions de ressources. Depuis le 1er janvier 2021, le montant total des retraites (retraite de base, retraite complémentaire et minimum contributif) ne doit pas excéder 1.203,37€ par mois.
Ce minimum contributif n’est pas récupérable sur la succession contrairement à l’ASPA.
L’allocation de solidarité aux personnes âgées, l’ASPA, est destinée aux personnes qui, vivant en France, ont l’âge minimal légal de départ en retraite et dont les ressources, parce qu’elles ont peu ou pas travaillé, ne dépassent pas un certain plafond. Pour calculer les ressources disponibles sont pris en compte les revenus et le patrimoine du retraité vivant seul ou en couple.
Son attribution n’est pas automatique, il faut en faire la demande.
Depuis le 1er janvier 2021, les montants de l’Aspa de la Cnav, sont, pour une personne seule sans ressources : 906,81 € par mois, soit 10 881,75 € par an ; pour un couple sans ressources : 1 407,82 € par mois, soit 16 893,94 € par an. Ces montants sont ajustés selon les ressources du bénéficiaires. Il faut alors soustraire ses ressources au montant maximal de l’Aspa .
L’ASPA est exonéré d’impôt sur le revenu.
Les personnes qui touchent l’Aspa ont droit à la complémentaire santé solidaire.

Bénéficiez d’une complémentaire santé de qualité avec la CFDT Retraités.

A la retraite, les salariés perdent, le plus souvent, le bénéfice de la complémentaire souscrite dans le cadre de leur entreprise. Le coût devient donc très important.
Pour les mêmes garanties, les conditions tarifaires d’un contrat collectif sont toujours meilleures qu’un contrat souscrit à titre individuel.
La CFDT Retraités propose à ses adhérents ce service en contrat de groupe avec MGEN Solutions.
Dans ce cadre, pas de délai de carence, la prise en charge est immédiate, pas d’augmentation de cotisation en avançant en âge, pas d’exclusion quel que soit l’état de santé. Ce contrat de groupe donne accès aux réseaux KALIXIA (optique) et AUDISTYA (audition), ce qui permet d’avoir une consommation plus solidaire et responsable.

La seule condition pour bénéficier de ce contrat collectif : vous devez être adhérent à la CFDT Retraités. L’adhésion peut se faire à tout moment pendant la retraite.
Les unions territoriales CFDT de retraités « UTR » disposent des documents nécessaires vous permettant de choisir votre option d’adhésion parmi les 4 possibilités disponibles, en fonction de vos besoins.
Les UTR vous guideront dans vos démarches. Votre demande doit transiter par votre union de retraités qui apposera son tampon sur le bulletin d’adhésion à la complémentaire santé.

Pour l’Hérault contactez l’UTR 34 :
tél 04 67 64 64 86
mail : herault chez retraites.cfdt.fr,
adresse : 474 allée Henry II de Montmorency 34000 Montpellier

Les + de ce contrat CFDT Retraités / MGEN Solutions :
Un accompagnement dans les moments difficiles de la vie avec le Service d’Aide à Domicile Solidarité, (SAD), votre mutuelle verse une participation forfaitaire pour aider au financement d’aide à domicile. En cas d’accident corporel ou maladie non chronique, vous avez droit à des prestations d’assistance à domicile.
Un accès aux offres additionnelles MGEN : MMMieux : le site de prévention santé de la MGEN et MGEN Services habitat : pour aider ses adhérents à améliorer leur habitat.

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