UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

Notre activité


L’État fait main basse sur l’Unédic 3/6


L’assurance chômage est gérée par un organisme paritaire, l’Unédic. La réforme engagée par le gouvernement est une "réforme d'injustice sociale" pour la CFDT.

Sommaire du dossier
 Notre protection sociale coûte-t-elle trop cher ? 1/6
 Les dépenses de santé en France sont proches des autres pays 2/6
 L’État fait main basse sur l’Unédic 3/6
 Bismarckien ou beveridgien ? 4/6
 Seulement 3 % pour la lutte contre la pauvreté et l’exclusion 5/6
 Les dépenses de protection sociale témoignent du niveau de solidarité 6/6

Résultat d’un accord national, l’assurance chômage est gérée par un organisme paritaire, l’Unédic. Il est entièrement financé par les cotisations des salariés et des employeurs du secteur privé. Cette assurance chômage apporte un revenu de remplacement, en rapport avec les cotisations versées.

Le candidat Emmanuel Macron s’était engagé à transformer l’assurance chômage en une allocation universelle, la même pour tous, et bénéficiant aux non-salariés. Si ces non-salariés ont droit à présent à une allocation sous conditions, les cotisations salariales ont d’ores et déjà été supprimées et remplacées par une hausse de la CSG en 2018. Son objectif est bien de réduire le montant de l’allocation chômage, ce qui a déjà commencé pour les cadres.

Pour la CFDT, le chômage n’est pas un choix ! Le système d’indemnisation chômage doit permettre de sécuriser les demandeurs d’emploi par un bon niveau d’allocation, tout en leur offrant un accompagnement personnalisé.

La CFDT reste favorable au maintien du financement par les cotisations pour tout revenu de remplacement (retraite, chômage…). La nationalisation de l’assurance chômage se traduira par une baisse des allocations, voire par la mise en place d’allocations minimales de solidarité, forfaitaires pour tous les demandeurs d’emploi. Pour la CFDT, la couverture contre le risque « chômage » doit rester une assurance sociale.