8 mars - pour l’égalité réelle, appel à mobilisation !
Vendredi 8 mars, c'est la journée internationale de lutte pour les droits des #femmes. Dans le monde entier, les organisations syndicales appellent à se mobiliser pour l'égalité réelle entre femmes et hommes.
Mobilisons nous pour l’égalité entre les femmes et les hommes tout au long de la vie et quel que soit notre âge
Vendredi 8 mars 2024, mobilisons-nous pour une société de progrès et de justice, pour l’égalité entre les femmes et les hommes tout au long de la vie et quel que soit notre âge. Rejoignons les structures interprofessionnelles car nous retraité.es, nous ne sommes pas que des soutiens, nous sommes éminemment concernés.
L’inégalité salariale, les aléas de la vie, des parcours professionnels impactent fortement les femmes retraitées, leur pouvoir d’achat, leur condition de vie. C’est un enjeu économique et de justice sociale.
Le sexisme ambiant ne s’arrête pas à la retraite et s’ajoute d’ailleurs l’âgisme pour les femmes de plus de 65 ans. Les résistances à l’égalité femmes/hommes et à l’égalité professionnelle restent fortes dans le monde. Aussi le mouvement syndical se mobilise pour le droit des femmes le 8 mars. Cette mobilisation est rendue encore plus nécessaire face aux mouvements réactionnaires qui partout en Europe s’organisent et militent pour revenir sur les avancées que nous pensions acquises.
Pour cette journée, l’orange CFDT et le violet synonyme de l’égalité entre les femmes et les hommes seront de mise.
État des lieux avec Béatrice Lestic
Béatrice Lestic, secrétaire nationale de la CFDT, explique pourquoi il est encore nécessaire de se battre pour obtenir l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. Les femmes sont 58 % à être payées au Smic et y restent plus longtemps. Elles perçoivent 1/4 de salaire de moins que les hommes. À la retraite, l’écart des pensions se creuse à hauteur de 40 %.
La fédération européenne des retraités dénonce la suppression de la criminalisation du viol
Le comité des femmes de la fédération européenne des retraités et personnes âgées (Ferpa) où la CFDT Retraités siège et agit, a exprimé sa déception et son incompréhension de la suppression de la directive « la criminalisation du viol comme absence de consentement », exigeant seulement des États membres qu’ils « sensibilisent au consentement sexuel » et qu’ils promeuvent une « culture fondée sur le consentement ».
La FERPA et ses membres maintiendront leur pression afin d’obtenir des législations nationales plus fortes.
Lire la déclaration de la Ferpa.