UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

C. Retraites Sécu


19 Modalités d’attribution des trimestres cotisés, assimilés, par majoration…


La durée d'assurance permet de déterminer l’ouverture du droit à la retraite et entre dans le calcul de son montant. Elle comprend l'ensemble des périodes transformées en trimestres : cotisées, assimilées, validées par présomption et les majorations de durée d'assurance.

Mises à jour :
(les mises à jour passées sont supprimées)
 Ajouts et modifications diverses par la réforme des retraites 2023 (loi et décrets) (31/10/2023) ;
 encadré sur les élus locaux en fin du point 1 suite circulaire Cnav 2024-12 et ajout tableau 2 sur assurance volontaire (8/4/24).

Chiffre 2024

Les cotisations retraite donnant droit à une trimestre cotisé correspondent à 1747,50 euros de salaire en 2024.

Les trimestres de majoration de durée d’assurance ne sont pas affectés à des années civiles déterminées. Ils ne figurent pas sur le relevé de carrière, mais sont attribués lors de la liquidation.

L’année civile concerne la période du 1er janvier au 31 décembre. Elle se divise en quatre trimestres civils.

1. Attribution de trimestres cotisés

C’est le montant du salaire annuel soumis à cotisations et non la durée du travail qui sert de base à l’attribution des trimestres. Toutefois, certaines professions peuvent cotiser sur une base forfaitaire et non sur le salaire réel.
 Jusqu’au 31 décembre 2013, chaque tranche de salaire sous le plafond sécu égale à 200 fois la valeur du Smic horaire brut en vigueur au 1er janvier de l’année civile en cours donne droit à un trimestre.
 Depuis le premier janvier 2014, chaque tranche de salaire sous le plafond égale à 150 fois la valeur du Smic horaire brut en vigueur au 1er janvier de l’année civile en cours donne droit à un trimestre (heures en baisse afin de moins pénaliser les temps partiels).

Le nombre annuel de trimestres ne peut être supérieur à quatre.

Exception la dernière année. Cette règle subit une exception la dernière année d’activité, en cas de départ en retraite en cours d’année civile. Le décompte des cotisations versées s’arrête au dernier jour du trimestre civil précédant la date de départ de la pension. Cela signifie qu’un départ au 1er septembre ne peut donner droit qu’à deux trimestres.

Le cumul annuel des salaires reporté sur le compte individuel est constitué de toutes les périodes soumises à cotisations : obligatoires, volontaires, arriérées, rachetées, sur présomption…
C’est ce total qui sert de base de calcul à l’attribution de trimestres cotisés.

Depuis janvier 2018, le décalage de paie n’a plus de conséquence pour le salarié car la paie de décembre versée en janvier est inscrite dans le compte individuel avec les salaires de l’année de travail, donc du mois de décembre.

Les périodes à l’étranger sont retenues, comme indiqué sur le formulaire réglementaire de liaison. Si la nature des périodes (cotisées ou assimilées) n’est pas précisée sur le formulaire, toutes les périodes sont retenues comme cotisées.

Les modalités d’attribution de trimestres cotisés sont résumées dans le tableau 1.

Bon à savoir

Trimestres cotisés pour élus locaux

Les indemnités de fonction des élus des collectivités territoriales ne sont ni un salaire, ni un traitement, ni une rémunération. Toutefois, ils sont affiliés à l’assurance retraite dès que leurs indemnités dépassent 50% du plafond sécu. Depuis septembre 2023, si les indemnités perçues sont inférieures à ces 50%, ces élus peuvent opter pour une affiliation volontaire l’assurance retraite.
Ils peuvent acheter jusque 12 trimestres pour les années d’élu local.
Ils continuent à cotiser obligatoirement pour la retraite complémentaire Ircantec (voir fiche 38).

2. Attribution de trimestres pour les périodes AVPF et AVA

L’assurance-vieillesse des parents au foyer (AVPF) et l’assurance-vieillesse des aidants (AVA) (créée au 1er septembre 2023), sont des affiliations gratuites et obligatoires au régime général de l’assurance vieillesse. Il faut vérifier attentivement le relevé de carrière, car des employeurs publics, des Caf ou MSA n’ont pas toujours appliqué la réglementation et versé les cotisations au régime général. Voir les détails (fiche 29).

3. Attribution de trimestres assimilés

Les périodes assimilées sont les périodes d’interruption involontaire du travail salarié. Pour en bénéficier, il faut avoir connu une période d’affiliation ayant donné lieu au versement de cotisations.
Le cumul des trimestres assimilés, soit entre eux, soit avec les trimestres cotisés, ne peut dépasser quatre par année civile.

Les modalités d’attribution des trimestres assimilés sont résumées dans le tableau 2.

Congé de reclassement excédant le préavis de licenciement. Ce congé, bien que rémunéré par l’ancien employeur, n’est pas soumis aux cotisations sociales. Ce congé suit les règles d’attribution de validation de la formation : chaque tranche de 50 jours de formation valide un trimestre. Les régularisations de carrière et de pensions seront reprises sur demande des assurés.

Maternité. Depuis janvier 2014, il est validé un trimestre par période de 90 jours de perception de l’indemnité journalière d’assurance-maternité, sans que ce nombre de trimestres puisse être inférieur à un (voir tableau 2).

Avant 2014, le trimestre qui comprend la date de l’accouchement est assimilé à un trimestre d’assurance. La CPAM devait signaler aux caisses de retraite chaque accouchement. À défaut, il faut demander une attestation à la caisse primaire prouvant son immatriculation à l’assurance-maternité et produire son livret de famille.

Chômeurs en stage de formation professionnelle. Les chômeurs en fin de droits peuvent valider des trimestres assimilés au titre des périodes de stages de formation professionnelle accomplis à partir de janvier 2015 (il n’y a pas d’effet rétroactif). Les trimestres sont attribués dans les mêmes conditions que les périodes de chômage indemnisé (un trimestre pour 50 jours).

Stages et TUC. La réforme de 2023 permet la validation d’un trimestre par période de 50 jours pour différentes périodes de stage visant à l’insertion dans l’emploi et dont les cotisations sociales étaient insuffisantes :
 travaux d’utilité collective (TUC) ;
 stages pratiques en entreprise (plan barre)
 stages jeunes volontaires ;
 stages d’initiation à la vie professionnelle (SIVP)
 programmes d’insertion locale (PIL).
Vois le détail des justificatifs à fournir sous le tableau 2.

L’assurance retraite a lancé un nouveau service pour ces périodes : Déclarer mes stages et Travaux d’utilité collective (TUC)

Chômage partiel pris en compte. Un nouveau texte permet de prendre en compte les périodes de chômage partie (nom officiel activité partielle). Pour toute retraite prenant effet depuis le 12 mars 2020, chaque période de 220 heures en chômage partiel décomptée à partir du 1er mars donne droit à un trimestre assimilé (voir tableau 2 ci-dessous).

Congé de reclassement et contrat de transition professionnelle. On ajoute aux trimestres assimilés la partie du congé de reclassement et des périodes en contrat de transition professionnelle qui excède le préavis de licenciement.

Trimestres pour les sportifs de haut niveau. Les conditions de validation de la validation sur demande entre le 1er octobre et le 31 décembre de chaque année :
 être inscrit sur la liste des sportifs de haut niveau
 être âgé d’au moins 20 ans.
 avoir des ressources annuelles n’excédant pas 75 % du plafond annuel de la sécurité sociale
 ne pas avoir validé 4 trimestres au cours de l’année ou 32 trimestres assimilés sur l’ensemble de la carrière en tant que sportifs de haut à compter du 1er janvier 2023 ou 16 trimestres jusqu’au 31 décembre 2022.
Un trimestre assimilé est validé par période de 90 jours d’inscription continue sur la liste

4. Majoration de durée d’assurance pour enfant

Les femmes, mères de famille, salariées affiliées au régime général et aux régimes alignés se voient attribuer une majoration de leur durée d’assurance retraite (MDA) allant jusqu’à deux ans par enfant. La loi de 2009 a instauré un dispositif applicable depuis avril 2010 aux couples, mariés, pacsés ou vivant maritalement et pas encore en retraite. Ce nouveau dispositif permet un partage partiel des droits entre les parents.

Pour les enfants nés avant 2010, les majorations d’éducation et d’adoption sont attribuées à la mère, sauf quelques exceptions (enfant élevé par le seul père par exemple).

La loi de 2023 garantit désormais un minimum de deux trimestres de majoration au profit de la mère. Le conjoint bénéficiera donc au maximum de deux trimestres.

Depuis 2023, en cas de décès de l’enfant avant la fin de la quatrième année suivant sa naissance ou son adoption, la majoration reste due.

Majoration de trimestres pour maternité. Une majoration de durée d’assurance de quatre trimestres est attribuée aux femmes assurées sociales, pour chacun de leurs enfants, au titre de l’incidence sur leur vie professionnelle de la maternité, notamment de la grossesse et de l’accouchement.

Majoration de trimestres pour adoption. Une majoration « adoption » de 4 trimestres par enfant adopté durant sa minorité est attribuée à ses parents adoptifs, au titre de l’incidence sur leur vie professionnelle, de son accueil et des démarches préalables à celui-ci.

Les parents désignent d’un commun accord le bénéficiaire de la majoration ou, le cas échéant, définissent la répartition entre eux de cet avantage. Cette option est exprimée auprès de la caisse d’assurance-vieillesse compétente, dans le délai de six mois à compter du quatrième anniversaire de l’adoption de l’enfant. En cas de désaccord exprimé dans ce délai, la majoration est attribuée à celui des parents qui établit avoir assumé à titre principal l’accueil et les démarches d’adoption ou, à défaut, est partagée entre les deux parents.

Majoration de trimestres pour éducation. Il est institué, au bénéfice de l’un ou l’autre des deux parents assurés sociaux, une majoration de durée d’assurance de quatre trimestres attribuée pour chaque enfant mineur au titre de son éducation pendant les quatre années suivant sa naissance ou son adoption.

Les parents désignent d’un commun accord le bénéficiaire de la majoration ou, le cas échéant, définissent la répartition entre eux de cet avantage. Cette option est exprimée auprès de la caisse d’assurance-vieillesse compétente, dans le délai de six mois à compter du quatrième anniversaire de la naissance de l’enfant ou de son adoption. En cas de désaccord exprimé dans le délai de six mois, la majoration est attribuée à celui des parents qui établit avoir assumé à titre principal l’éducation de l’enfant pendant la période la plus longue. À défaut, la majoration est partagée entre les deux parents.

Dispositions communes à l’adoption et à l’éducation. Le défaut d’option dans les délais est réputé valoir décision conjointe implicite de désignation de la mère (adoptante). Lorsque les deux parents sont de même sexe, la majoration est partagée par moitié entre eux.

La décision, y compris implicite, des parents ou l’attribution de la majoration ne peut être modifiée, sauf en cas de décès de l’un des parents avant la majorité de l’enfant. Dans ce cas, les trimestres sont attribués au parent survivant qui a effectivement élevé l’enfant.

Si régime spécial de retraite. Le régime général attribue la majoration si le régime spécial établit une attestation mentionnant les enfants qui n’ouvrent pas droit à majoration à ce régime spécial.

Le parent privé de l’exercice de l’autorité parentale par décision du juge pénal, ne peut pas bénéficier de la majoration parentale ni de la majoration de 10% pour 3 enfants

Attention

Parent bénéficiaire de la majoration de trimestres pour éducation

Le choix entre le père ou la mère pour l’application de la majoration de durée d’assurance au titre de l’éducation (enfants nés ou adoptés) doit être exprimé auprès de la caisse dans un délai de six mois à compter du quatrième anniversaire de la naissance de l’enfant ou de son adoption. Lorsqu’aucun des parents n’a la qualité d’assuré à cette date, ce délai court à compter de la date à laquelle le premier d’entre eux acquiert cette qualité.

5. Majoration de durée d’assurance pour congé parental

Les pères et mères ayant obtenu un congé parental d’éducation ont droit à une majoration de durée d’assurance égale à la durée effective de ce congé.

En cas de majoration de durée d’assurance pour enfant (ci-dessus), le même enfant ne donne pas droit à la majoration d’assurance pour congé parental. Celle-ci est attribuée si elle est plus favorable.

Au moment de l’examen des droits à pension des intéressés, la caisse détermine pour chaque enfant les dispositions les plus favorables, après comparaison entre :
 la majoration de durée d’assurance égale à la durée effective du congé parental enregistrée au compte individuel ou justifiée par attestation de l’employeur lorsque le report n’a pas été effectué ;
 et la majoration de durée d’assurance pour enfant.

La durée du congé parental est décomptée, de date à date, par périodes de trois mois. Le nombre de trimestres est arrondi au chiffre supérieur. Il faut produire une attestation de « congé parental » établie par son employeur. Ce document précise les dates extrêmes du congé parental.

Bon à savoir

Temps partiel et trimestres

Jusque 2013, si la durée du travail du salarié à temps partiel payé au Smic était inférieure à 200 heures par trimestre, l’assuré ne validait un trimestre de cotisations qu’à partir d’un salaire cumulé de 200 fois le Smic horaire. Autrement dit, un temps partiel permanent pouvait conduire à ne pas obtenir quatre trimestres dans l’année. Depuis 2014, le nombre d’heures de Smic étant réduit à 150, la réforme améliore la situation des temps partiels travaillant au moins 600 heures par an payées au Smic.

6. Majoration de durée d’assurance pour enfant handicapé

Tout salarié a droit à une majoration de sa durée d’assurance, dans la limite de 8 trimestres, s’il élève ou a élevé un enfant handicapé dont le taux d’incapacité permanente est au moins égal à 80 %.

La majoration de durée d’assurance pour enfant handicapé est attribuable aux assurés bénéficiaires de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé et, soit du complément d’allocation, soit de la prestation de compensation du handicap.

Cette majoration est accordée aux salariés ayant cotisé à l’assurance-retraite. Elle est cumulable avec la majoration de durée d’assurance pour enfant et la majoration de durée d’assurance pour congé parental.

Un trimestre d’assurance est attribué à la date d’attribution de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé ou à la date de prise en charge effective. Un trimestre d’assurance supplémentaire est attribué pour chaque période de trente mois civils de versement de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé ou de prise en charge effective de l’enfant.

Il faut demander cette majoration et produire des justificatifs de perception de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé et d’un de ses compléments (Caf ou MDPH).

7. Majoration de durée d’assurance pour aidant familial

Depuis février 2014, l’assuré assumant au foyer familial la prise en charge permanente d’un adulte lourdement handicapé de sa famille peut obtenir une majoration de trimestres pouvant aller jusqu’à 8. Sont concernés conjoint, concubin, pacsé, ou les parents (ascendants), ou les enfants (descendants) de l’aidant ou du conjoint.

La majoration est d’un trimestre par période de trente mois d’aide familial.
Le taux d’incapacité est égal ou supérieur à 80 %. Il est apprécié d’après « le guide barème pour l’évaluation des déficiences et incapacités des personnes handicapées figurant à l’annexe 2-4 du code de l’action sociale et des familles (partie réglementaire). »

Vous trouverez plus de détails dans cet article : Bien connaître la majoration de trimestres de retraite pour les aidants

8. Majoration de durée d’assurance pour âge

L’assuré qui a dépassé l’âge du taux plein sans décote (67 ans) a droit à une majoration de durée d’assurance s’il ne réunit pas, tous régimes confondus, la durée exigée pour obtenir une pension entière. Les trimestres de majoration de durée d’assurance ne sont pas affectés à des années civiles. Ils s’ajoutent à la durée d’assurance au régime général.

La majoration est égale à 2,5 % de la durée totale d’assurance par trimestre écoulé après 67 ans. Cette majoration ne doit pas être confondue avec la surcote.

Prenons un exemple. Une salariée née en 1956 totalise 130 trimestres à 67 ans. Elle demande la liquidation de sa pension à 68 ans. À cet âge, elle totalise 134 trimestres. Le montant de sa pension sera calculé sur 134 trimestres, plus la majoration de 10 % (2,50 % x 4 trimestres = 10 %), soit 147,4 trimestres arrondis au chiffre supérieur, soit 148 trimestres. Pour un report d’un an, sa pension sera majorée de 18/150e, soit 12 %.

Bon à savoir

Majoration à partir de 67 ans

La majoration de durée d’assurance est accordée même si l’assuré n’exerce pas d’activité professionnelle entre l’âge du taux plein sans décote anniversaire (67 ans) et la date d’effet de la pension de vieillesse.

9. Majoration de durée d’assurance avec des points de pénibilité

Dix points de pénibilité permettent une majoration d’un trimestre. Les trimestres acquis à ce titre permettent bénéficier du taux plein, donc de réduire ou d’annuler la décote dans tous les régimes de retraite (la circulaire d’application n’est pas parue). Ils sont ajoutés au moment de la demande de retraite et considérés comme cotisés pour la retraite (voir fiche 11).

10. Majoration de durée d’assurance des sapeurs-pompiers volontaires

Les sapeurs-pompiers volontaires ayant accompli au moins dix années de service, continues ou non,
auront droit à des trimestres supplémentaires pris en compte pour la détermination du taux de calcul de la pension et la durée d’assurance (décret non paru).

11. Attribution de trimestres pour périodes reconnues équivalentes

Certaines périodes d’activité au cours desquelles l’assuré n’a pas cotisé à un régime de base obligatoire peuvent être reconnues « équivalentes » à des périodes d’assurance pour la détermination du taux de la pension (CSS R351-4).

Il s’agit :
 des périodes d’activité antérieures à avril 1983 qui peuvent ou auraient pu donner lieu à un rachat de cotisations d’assurance-vieillesse ;
 des périodes antérieures à avril 1983 au cours desquelles les membres de la famille du chef d’entreprise ne bénéficiant pas d’un régime obligatoire d’assurance-vieillesse ont participé, de façon habituelle, à l’exercice d’une activité artisanale, industrielle ou commerciale.

12. Attribution de trimestres pour périodes validées sur présomption

La validation sur présomption concerne deux types de situations.
D’une part, les périodes de salariat pour lesquelles les cotisations ou les salaires n’ont pas été reportés au compte de l’assuré peuvent être validées sur présomption. Mais il faut des « présomptions précises et concordantes que des cotisations ont été précomptées » sur le salaire.

D’autre part, les périodes de chômage avant 1980 pour lesquelles l’assuré ne peut pas produire de justificatifs peuvent également être validées sur présomption.
La présomption peut être due grâce à des bulletins de salaires ou à l’indemnisation par l’assurance-maladie. Les présomptions retenues ne doivent pas être en contradiction avec une preuve directe.

Par mesure de simplification, les périodes validées par présomption au titre du chômage, de la maladie ou d’une activité professionnelle doivent être prises en compte en tant que durée d’assurance cotisée, précise la Cnav (lettre du 9 juin 2005).

Le demandeur doit produire :
 une déclaration sur l’honneur ;
 tout document d’époque attestant de la période d’emploi.

Si le certificat de travail n’est pas d’époque, il doit préciser les documents de référence qui ont permis de l’établir (livres comptables, archives, fichiers du personnel...).

Tableau 1. Périodes cotisées

Seules les périodes cotisées personnellement sont considérées comme cotisées.
Dans tous les cas il faut conserver des preuves : bulletin de paie sur lequel figurent les cotisations prélevées, contrat d’apprentissage, attestation, directeur de l’établissement pénitentiaire…

Périodes cotiséesBase des cotisations Versement
Salaires
Y compris primes et avantages en nature Salaire réel brut dans la limite du plafond de la sécurité sociale, sauf exceptions Employeur privé ou établissement public ou administration pour les contractuels
Périodes d’apprentissage
Avant juillet 1972 Pas de cotisations obligatoires Régularisation possible (voir fiche 16)
Depuis juillet 1972 Sur la rémunération moins un abattement forfaitaire (il manque des trimestres) Employeur
Régularisation possible (voir fiche 16)
Depuis janvier 2014 Assurance d’avoir autant de trimestres que la durée de l’apprentissage Employeur et FNS (Fonds national de solidarité)
Formation professionnelle
Rémunérée par l’employeur Totalité de la rémunération Employeur
Jusqu’à 2014, rémunérée ou non par l’État (ex. FPA) Salaire horaire forfaitaire insuffisant pour valider 4 trimestres par an État ou région
Depuis janvier 2015, rémunérée ou non par l’État Chaque période de 50 jours de stage donne droit à un trimestre assimilé Fonds de solidarité vieillesse (FSV)
Chômage
Validation sur présomption des périodes de chômage non indemnisées d’avant 1980 dont l’assuré ne peut produire de justificatifs Un trimestre par période de 50 jours
Maxi de 8 trimestres par les services administratifs
Maxi de 12 trimestres par la commission de recours amiable
L’assuré social
Détenus
Travail pénal et formation professionnelle Avant mars 2001 : 200 Smic horaire /trimestre
À partir de mars 2001 : 67 Smic horaire /mois
Directeur de l’établissement pénitentiaire
Prestations familiales
Prestations familiales donnant droit à l’AVPF (1) Smic horaire base 169 h par mois
Depuis 1994, base réduite à 20 ou 50 %, suivant le taux de l’APE (allocation parentale d’éducation).
Caisse d’allocations familiales du domicile

(1) Pour les prestations familiales donnant droit à l’AVPF, la fiche 29 en donne la liste : 29 Assurance-vieillesse des parents au foyer (AVPF).

Tableau 2. Périodes assimilées

Dans tous les cas il faut conserver des preuves : décompte ou attestation CPAM, fiches de paie, attestation ANPE ou Pôle emploi, Livret militaire, attestation de formation professionnelle…

Périodes assimiléesModalités d’attributionSignalement
Maladie
Périodes indemnisées Un trimestre par période de 60 jours d’indemnisation dans l’année civile
Possibilité de report sur l’année suivante pour une période à cheval au 31 décembre
Caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM)
Maternité
Jusqu’à 2013 Un trimestre à la date de l’accouchement CPAM
Depuis 2014 Période d’indemnités journalières maternité : un trimestre par période de 90 jours
Au moins 1 trimestre validé
CPAM
Accident du travail
Incapacité temporaire Un trimestre par période de 60 jours d’indemnisation CPAM
Incapacité permanente Si au moins égale à 66 % : un trimestre pour chaque trimestre civil comportant trois mensualités de la rente
Avant octobre 1986, la rente étant trimestrielle, une échéance suffit.
CPAM
Rééducation professionnelle Depuis janvier 2000, un trimestre par période de 90 jours
Décompte de date à date avec arrondi au chiffre supérieur
CPAM
Invalidité
Pension d’invalidité Chaque trimestre civil comportant trois mensualités de la pension d’invalidité
Avant octobre 1986, la rente étant trimestrielle, une échéance suffit.
CPAM
Chômage
Chômage partiel Un trimestre par période de 220 heures indemnisées par l’employeur (depuis mars 2020) Employeur
Périodes indemnisées Un trimestre par période de 50 jours d’indemnisation dans l’année civile Pôle emploi (Assedic)
Périodes non indemnisées Un trimestre par période de 50 jours dans l’année civile.
Si le chômeur n’a jamais été indemnisé :
*un an maxi avant 2011 ;
*un an et demi à partir de 2011 (maxi 6 trimestres).
Si le chômeur a cessé d’être indemnisé :
*un an pour les moins de 55 ans
*cinq ans pour les plus de 55 ans, si 20 ans tous régimes de base et toujours inscrit comme demandeur d’emploi
Pôle emploi (Assedic)
Service militaire, guerre, service civil
Service militaire, y compris volontaire (1) Un trimestre par période de 90 jours
Décompte de date à date avec arrondi au chiffre supérieur
Direction du service national
Période de guerre, y compris Algérie, Maroc, Tunisie (2) Un trimestre par période de 90 jours
Décompte de date à date avec arrondi au chiffre supérieur
Justificatif à fournir
Volontaire de service civil Un trimestre par période de 90 jours
Décompte de date à date avec arrondi au chiffre supérieur
Organisme d’accueil
Volontaire international Un trimestre par période de 90 jours (validé dans l’année où fini ces jours) Justificatif à fournir
Service civique
Service civique Les cotisations (salariale et patronale) payées l’agence du service civique
Trimestres pris en compte le calcul de la retraite, mais pas retenus au titre de périodes cotisées
Agence de services et de paiement (ASP)
Préretraites
Périodes dites de préretraite Un trimestre par période de 90 jours civils d’indemnisation Pôle emploi (Assedic)
Détention provisoire
Détention provisoire Un trimestre par période de 50 jours civils de détention provisoire, à condition qu’elle ne s’impute pas sur la durée de la peine Chef de l’établissement pénitentiaire
Formation professionnelle
Depuis janvier 2015, rémunérée ou non par l’État Chaque période de 50 jours de stage donne droit à un trimestre assimilé Fonds de solidarité vieillesse (FSV)
Emplois aidés considérés comme des stages FP
Travaux d’utilité collective (TUC)
Stages pratiques en entreprise (plan Barre)
Stages Jeunes volontaires
Programmes d’insertion locale (PIL)
Stages d’initiation à la vie professionnelle (SIVP)
Un trimestre acquis pour 50 jours de stage. Justificatifs à fournir (3)
Sportif de haut niveau
Périodes d’inscription sur la liste des sportifs de haut niveau (sportifs, entraîneurs, arbitres et juges sportifs de haut niveau) Un trimestre par période de 90 jours d’inscription continue
Si la période s’étend sur 2 années civiles, le trimestre est validé pour l’année où cette période compte le plus grand nombre de jours.
Demande à l’assurance retraite à chaque dernier trimestre
Assurance volontaire
Certaines personnes exclues du régime obligatoire peuvent cotiser volontairement Répartis en 4 catégories
Trimestres selon cotisations versées
Demande à la caisse primaire d’assurance maladie du lieu de résidence.

(1) Le premier régime de retraite après la période de service est compétent. Mais si affiliation à un régime spécial, il est prioritairement compétent, même s’il n’est pas le premier régime d’affiliation.
(2) La condition d’assuré social avant incorporation n’est pas requise pour cette validation, à condition de prendre une activité professionnelle immédiate après la démobilisation.
(3) Pièces justificatives à fournir selon une instruction ministérielle :
 Ensemble des bulletins de paie correspondant à la période pour laquelle la validation des trimestres est demandée ;
 Ou le contrat de travail ou la convention de stage accompagnés soit de : L’un des bulletins de salaires parmi les trois derniers correspondant à la période de travail précisée au contrat de travail ; Le solde de tout compte ; L’attestation de fin de contrat ;
 Ou l’attestation de fin de stage comportant les dates de début et de fin de contrat ;
 Ou l’attestation d’expérience professionnelle comportant les dates de début et de fin de contrat ;
 Ou l’attestation de paiement délivrée par le CNASEA (Centre national pour l’aménagement des structures des exploitations agricoles ), la DDTE (Direction départementale du Travail et de l’Emploi) ou la DDTEFP (Direction départementale du Travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle) comportant les dates de début et de fin de contrat ou de stage.

Pour être recevable, toute pièce devra dater du moment de l’exécution ou de l’achèvement du contrat ou du stage et devra obligatoirement faire apparaître l’identité de l’organisme qui l’a délivrée, la date de cette délivrance et les nom et prénom de l’assuré concerné.

Pour les périodes assimilées, il faut ajouter  :
 les périodes de versement de l’indemnité de soins aux tuberculeux (CSS, art. L.161-21) ;
 les périodes de versement de l’allocation de préparation à la retraite (CSS, art. R.161-10-1) ;
 les périodes de perception de l’allocation de congé solidarité dans les DOM (loi 2000-1207, art. 15) ;
 les périodes d’affiliation au régime particulier des rapatriés d’Algérie ;
 les périodes d’activité salariée en Algérie avant le 1er juillet 1962, validées gratuitement ;
 les périodes d’activité dans le cadre d’un contrat de transition professionnelle (Lettre-circ. Acoss 2006-079) ;
 depuis 2007, le salarié privé d’emploi qui crée une entreprise est affilié à l’assurance-vieillesse du régime dont il relève au titre de sa nouvelle activité (CSS D161-1) ;
 les périodes d’arrêt de travail dû aux intempéries des travailleurs du bâtiment et des travaux publics sont assimilées à des périodes de chômage (décret 49-288) ;
 les périodes d’activité exercées en application de dispositif d’insertion ou de réinsertion professionnelle peuvent être validées en périodes assimilées : allocation temporaire d’attente ; congé de mobilité ; congé de reclassement ; programme d’insertion locale (CSS R351-12).

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  • 19 Modalités d’attribution des trimestres cotisés, assimilés, par majoration… Le 23 avril 2015 à 10:53

    Bonjour,

    Sur mon relevé de carrière figurent les trimestres cotisés et les trimestres retenus. Je touche actuellement la "préretraite" ACAATA (allocation de cessation anticipée des travailleurs de l’amiante).

    Question : En percevant l’ACAATA je cotise également à l’ AGIRC, l’ARRCO, VIEILLESSE..., est-ce que ces retenues vont validés des trimestres cotisés ou retenues, la nuance étant importante puisque dans l’un ou l’autre des cas ont calcule pour la retraite les 25 meilleurs années travaillées donc cotisées.

    Merci pour votre réponse

    Répondre à ce message

  • 19 Modalités d’attribution des trimestres cotisés, assimilés, par majoration… Le 23 avril 2015 à 15:36

    Je vais prendre ma retraite au 1er août 2016 (cessation d’activité le 31/07/2016). Pendant les 7 mois de 2016, je vais cotiser sur le salaire plafond.
    Sur combien de trimestres puis-je compter ? 2, 3 ou 4 ???
    Merci de clarifier ce point. Je vous remercie pour votre action.
    Michel

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  • 19 Modalités d’attribution des trimestres cotisés, assimilés, par majoration… Le 15 avril 2015 à 01:39

    Bonjour,

    mon mari est décédé récemment. J’ai 53 ans et je bénéficie depuis le mois de Mars 2015 de l’allocation veuvage. je n’ai jamais travaillé et j’ai élevé 3 enfants j’ai donc 82 trimestres de cotisations à ce titre(AVPF). Est ce que je peux acquérir des trimestres de cotisation durant la période de versement de l’allocation veuvage ?

    Merci de votre réponse.

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  • 19 Modalités d’attribution des trimestres cotisés, assimilés, par majoration… Le 12 avril 2015 à 22:03

    bonjour
    j ai 57 ans et 3 mois et demi car je suis de fin décembre
    avec 149 trimestres
    je suis reconnu a la MDPH a cause d un handicap auditif depuis 25/04/1995 travailleur handicape RQTH catégorie B
    Suite a la nouvelle loi ou les handicapes doivent être reconnu a 50% pour pretendre a la retraite anticipe .
    La catégorie B est elle équivalente a 50 %.
    Comment doit on procédé pour obtenir ce pourcentage de 50 % .

    par ailleurs j ai depuis 2008 été indemnise de 3 ans de chômage avec une activité de 2 ans et j ai bénéficie aussi d’ une reconversion professionnelle de 21 mois en ERP pour laquelle j été rémunéré par ASP agence spéciale de paiement
    pensez vous que cet organisme peut valider des trimestre de travailleur handicape ou alors comment pouvoir les faire valide en temps qu’handicapé
    cordialement

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    • Le 14 avril 2015 à 15:51

      Votre départ serait possible à 59 ans que si vous justifiez d’un taux d’incapacité de 50% à compter du 1er janvier 2016. Le taux de 50 % n’a pas de correspondance avec les anciennes catégories. Un arrêté à paraitre fixera les justificatifs à produire.
      Vous devez justifier de au moins 86 trimestres d’assurance dont 66 cotisés avant l’âge légal de 62 ans concomitants à votre handicap, la durée d’assurance totale n’intervient pas dans l’appréciation de l’ouverture des droits à départ anticipé.

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  • 19 Modalités d’attribution des trimestres cotisés, assimilés, par majoration… Le 13 avril 2015 à 22:23

    Bonjour,
    Pouvez vous me dire si en contrat sécurisation professionnelle pendant un an , cela me permet d’avoir 4 trimestres cotisés ?
    Dans l’attente de votre réponse, merci d’avance
    Salutations

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    • Le 14 avril 2015 à 00:06

      Non, ce n’est pas un contrat de travail et vous ne versez pas de cotisations pour la retraite. C’est une allocation chômage améliorée. Vous aurez des trimestres assimilés (gratuits).

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  • 19 Modalités d’attribution des trimestres cotisés, assimilés, par majoration… Le 13 avril 2015 à 12:25

    Bonjour,
    je voulais savoir s’il était normal que les trimestres cotisés en tant qu’allocataire amiante de 2005 à 2015 aient été retirés pour le calcul de ma retraite CNAV sous prétexte que j’avais travaillé à l’étranger de 1985 à 2005 (suite à mon retour définitif en Tunisie après la fermeture des chantiers naval de la Seyne/mer). Seuls ont été pris en compte les points cotisés pour ma retraite complémentaire.
    Cordialement,
    merci pour votre réponse

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    • Le 13 avril 2015 à 19:08

      Le versement de l’allocation n’est pas interrompu par le départ du bénéficiaire hors du territoire français et l’installation par ce dernier de sa résidence dans un État étranger.
      Les allocataires sont affiliés à l’assurance volontaire vieillesse, les cotisations au régime général, comme d’ailleurs aux régimes complémentaires, étant à la charge du Fonds de l’ACAATA. L’affiliation prend effet à compter du premier jour du trimestre civil comprenant le point de départ de l’allocation et prend fin le dernier jour du trimestre civil précédant le point de départ de la pension de vieillesse du régime général.
      Vous avez bénéficier de versement de cotisations pour ’assurance retraite pendant la période de versement de l’ATA, vous avez droit à la validation des trimestres. Faites une réclamation.

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  • 19 Modalités d’attribution des trimestres cotisés, assimilés, par majoration… Le 11 avril 2015 à 09:08

    Bonjour,
    Je suis née 8 janvier 1954 et j’ai fait ma demande de retraite hier le 10 avril.
    J’ai commencé à travailler à 17 ans en avril 1971

    Je suis bénéficiaire depuis fin 2008 de l’A E R puisque j’avais validé 160 trimestres à cette date là

    Quand j’appelais la CARSAT pour des renseignements, , on me répondait que j’avais droit ma retraite à taux plein à compter du 1/09/2015 donc à 61 ans et 7 mois (avec 188 trimestres en tout de validés)

    Hier j’ai rempli ma demande de retraite à la carsat.
    La conseillère m’a fait savoir que je devais avoir 165 trimestres et que les trimestre A. E R ne comptaient pas dans le calcul, donc que je devrais avoir une décôte
    Est ce normal ?
    Et est ce qu’il y aura aussi une décôte sur la retraite complémentaire ?
    Qui pourrait me répondre là dessus
    Merci à l’avance

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    • Le 11 avril 2015 à 11:22

      Les périodes en AER donnent droit à des trimestres assimilés, gratuits. Ils sont pris en compte pour la retraite à l’âge légal mais pas pour le retraite anticipée carrière longue (voir fiche 13).
      Si vous n’avez pas encore droit à la retraite, et vous continuerez à percevoir l’AER jusqu’à ce que vous ayez à une retraite au taux plein, donc à l’âge légal.

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  • 19 Modalités d’attribution des trimestres cotisés, assimilés, par majoration… Le 10 avril 2015 à 13:32

    Bonjour,

    J’ai été arrêté en 2013 pendant 3 mois, accident du travail pied cassé. Je travaille dans la fonction publique territoriale et je suis contractuelle
    J’ai touché mon salaire durant toute cette période, est ce que je peux prétendre a 1 trimestre cotisé.
    Merci beaucoup

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  • 19 Modalités d’attribution des trimestres cotisés, assimilés, par majoration… Le 10 avril 2015 à 13:47

    60 ans le 25 janvier avec 178 trimestres (162 retenus, né en 1950) et à la retraite le 1er mars. J’ai travaillé donc janvier et février jusqu’au jour de ma mise à la retraite. Le mois de février ne compte-t-il pas en surcote ?
    Merci.

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  • 19 Modalités d’attribution des trimestres cotisés, assimilés, par majoration… Le 10 avril 2015 à 12:25

    nee le17 06 1954 pour ma retraite j ai perdu 2 ans de trimestres cotises pour longue maladie est ce que je n aurais pas quand meme des trimestres gratuit par la securite sociale

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  • 19 Modalités d’attribution des trimestres cotisés, assimilés, par majoration… Le 9 avril 2015 à 17:29

    Bonjour à tous,

    J’espère que vous allez pouvoir répondre à ma question. Je souhaite prendre ma retraite anticipée à 60 ans, tous les critères obligatoires sont réunis selon la réforme. Seulement voilà, la Cnav me dit que je n’ai que 149 trimestres de cotisés alors que l’Agirc/ Arccoo me confirme que j’ai 167 trimestres de cotisés. L’Agirc ne se basant que sur l’accord de la Cnav pour l’acceptation de ma retraite anticipée, je suis un peu déboussolé. La Cnav veut refuser ma demande de retraite anticipée , quelle solution pourrai-je avoir dès lors même que ces deux organismes n’ont d’une part pas le même relevé de carrière. Me concernant le relevé de situation de l’Agirc/Arcco correspond bien à mon parcours depuis mes 18 ans jusqu’à Avril 2015.
    Merci pour votre réponse.

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  • 19 Modalités d’attribution des trimestres cotisés, assimilés, par majoration… Le 8 avril 2015 à 12:35

    Bonjour
    Est ce que les périodes de formation avec des cotisations prises en charge par l’état sont prises en compte dans le calcul carrière longue ?
    merci

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  • 19 Modalités d’attribution des trimestres cotisés, assimilés, par majoration… Le 2 avril 2015 à 14:21

    Bonjour

    Né en 1957, je projette de partir en retraite à 63 ans en 2020. J’aurai alors 176 trimestres en duré.
    Mon âge légal de départ étant de 62 ans pour 166 trimestres, j’aurai donc 4 trimestres de surcote.
    Il reste donc 6 trimestres qui ne me rapportent rien voire me pénalisent.
    Je m’explique :
    Etant poly-pensionné privé/public, j’ai 15 années retenues pour le calcul du SAM ( 22400 euros) qui englobent 3 années de 2 trimestres chacune (jobs d’été étudiant). Cela fait un montant mensuel brut de 292 euros.
    Si j’exclus ces 3 années ( 2*3 trimestres), cela fait un montant brut de 358 euros pour un SAM (27400) calculé sur 12 ans.
    Question : est- il possible de demander à l’assurance-retraite le retrait de ces années qui me pénalisent. Dans le cas présent, c’est « cotiser plus pour gagner moins »

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    • Le 2 avril 2015 à 23:47

      Les régimes étant différents dans le calcul du montant de la retraite, les polypensionnés sont perdants. Nous le savons bien car ce n’est pas nouveau. Nous avons obtenu pour les régimes dits alignés ’RG et MSA) de nouveaux modes de calcul en 2003 et en 2014 mais pour des régimes identiques, pas pour les régimes spéciaux qui ne prennent que le dernier traitement.
      Le régime général prendra vos 17 salaires puisque vous y avez moins de 25 années. La surcote éventuelle ne change rien.

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    • Le 3 avril 2015 à 16:02

      Merci à vous.

      cordialement

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  • 19 Modalités d’attribution des trimestres cotisés, assimilés, par majoration… Le 1er avril 2015 à 11:52

    comment retrouver toutes les périodes de chômage indemnisées ou non indemnisées. ? A qui s’adresser ?

    quel recours peut-on faire appel ?

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  • 19 Modalités d’attribution des trimestres cotisés, assimilés, par majoration… Le 30 mars 2015 à 17:00

    Bonjour à tous,

    Je suis en désaccord avec la CARSAT concernant la date de mon départ en carrière longue. Née en novembre 1955, j’ai 4 trimestres cotisés à la fin de 1975. Mais, en 1974, 4 trimestres AVPF m’ont été attribués automatiquement alors que du 27 juillet au 31 décembre j’étais en chômage involontaire non indemnisé (j’ai travaillé du 8 au 26 juillet), ce qui ferait 3 trimestres réputés cotisés comptant pour carrière longue. La CARSAT me dit qu’elle ne prendra pas en compte ces trimestres, ce qui revient donc à me pénaliser car si j’avais été au chômage sans enfant, il n’y aurait pas eu de problème pour que ces trimestres soient pris en compte. Cela retarde mon départ puisque depuis 1982 je travaille dans la Fonction publique et que je dois "rendre" un certain nombre de jours d’arrêt maladie au-delà des 4 trimestres pris en compte.
    Qu’en pensez-vous ? Merci pour votre réponse. Cordialement.

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    • Le 30 mars 2015 à 22:09

      C’est la première fois qu’une personne rencontre ce problème dans nos forums. La règle veut que les trimestres cotisés soient prioritaires pour chaque année. Et les trimestres AVPF sont cotisés par la CAF même s’ils ne comptent pas pour une retraite anticipée carrière longue.

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  • 19 Modalités d’attribution des trimestres cotisés, assimilés, par majoration… Le 22 mars 2015 à 17:10

    Bonjour à tous.
    Je souhaiterais avoir des renseignements de votre part, très importants pour moi, car en fonction de votre réponse, elle me permettrait de faire valider 4 trimestres de retraite (montant minimum requis pour cette validation).
    Bien qu’il ait édité mes bulletins de salaire,mon ancien employeur, ne m’a pas payé mes salaires d’octobre 2012, novembre 2012 et décembre 2012 ainsi que mon solde de tout compte (procédure de licenciement économique : dernier jour travaillé 31/12/2012). Cet employeur a été déclaré en cessation de paiement, le redressement judiciaire de Janvier 2013 nommait un mandataire judiciaire. Celui a fait intervenir L’Assurance de Garantie des Salaires (AGS) et c’est ainsi, par son intermédiaire, que fin FEVRIER 2013 j’ai pu encaisser un chèque de la Caisse des dépôts du montant total de ma créance. (depuis mon employeur a été en cessation d’activité)
    Ayant tous mes trimestres validés pour 2012, est-ce que je peux demander à ma Caisse de Retraite de considérer ce versement de l’AGS comme un salaire perçu en 2013 afin qu’il puisse compter dans mes trimestres validés pour 2013 ? Dans le cas où cela pourrait se faire, quels documents je vais devoir produire à la CNAV ?
    Merci beaucoup pour votre réponse

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    • Le 22 mars 2015 à 17:32

      L’AGS a verser au liquidateur de quoi vous verser vos salaires. Les cotisations sociales ont été versées conformément au code du travail : « La garantie des sommes et créances mentionnées aux 1°, 2° et 4° inclut les cotisations et contributions sociales et salariales d’origine légale, ou d’origine conventionnelle imposée par la loi.. » (article L3253-8).

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    • Le 22 mars 2015 à 18:13

      Merci Claude,
      L’AGS en 2013 a verser en effet au liquidateur de quoi me verser mes retards de salaires de 2012 qui m’étaient dus. Donc est-ce-que je peux demander à ma caisse de retraite de considérer ce versement comme des revenus de 2013 (et non 2012) en les comptant ainsi dans mon relevé de carrière pour 2013, ou pas ?
      Désolée de ne pas avoir trop compris votre réponse.
      Merci

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    • Le 22 mars 2015 à 18:31

      Ma réponse vous apportait la preuve que vos cotisations avaient été versées aux caisses de sécurité sociale, je croyais que c’était votre question.
      Si je vous comprend bien vous ne voudriez pas que soit affectées les cotisations versées en 2013 pour l’année à l’année 2012 ? Si oui, le mieux est de ne rien dire car ce n’est pas possible. Mais il arrive que la caisse affecte les cotisations à l’année de leur versement, si on lui donne pas l’information.

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    • Le 22 mars 2015 à 18:41

      Re bonsoir Claude et merci.
      En définitif, c’est le contraire que je voudrais. Je voudrais que les cotisations liées au règlement de l’AGS (2013) soient affectées à 2013. (pour l’instant elles ont été prises en compte par la CNAV pour 2012. Par contre il est à noter que le montant du chèque que j’ai reçu par l’AGS a été imputé sur ma déclaration des revenus de 2013).
      Merci encore.

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